PROJET « AFRIC –EDUCATION CHALLENGE »

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CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La question de l’éducation face au défi du développement de l’Afrique, est une  préoccupation récurrente depuis toujours, autour de laquelle s’articulent les parties prenantes, pour des résultats vraiment mitigés. Il est un secret de polichinelle que les pays africains pour la plupart continuent d’être en tête de la liste des pays dits pauvres très endettés au monde. Alors, si « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde » (Nelson MANDELA), il urge d’interroger les systèmes d’éducation sur le continent afin d’en déceler les lacunes qui les empêchent d’induire les changements attendus.

Il est établi à partir, de multiple études, que l'éducation est la pierre angulaire de la croissance socio-économique et sociale ; en conséquence, lorsqu’une politique de l'éducation est inadéquate, la plupart des autres dimensions de la société en souffrent. On peut donc en déduire que la pauvreté persistante des pays africains, prend sa source dans la « qualité » de l’éducation dans ces pays. Autrement dit, toute politique de l’éducation, dans le contexte africain, qui n‘est pas porteuse de développement, n’est certainement pas de qualité. L’éducation et le développement sont dans une relation de cause à effet ; c’est dire qu’une politique éducative, devra répondre à une vision de développement

L’Afrique inaugure une ère qui, selon la plupart des observateurs et experts, déterminera son destin et en fera le continent de l’avenir.

D’ici à 2050, un quart de la population mondiale vivra sur le continent africain. Sa population totale, qui s’élevait à 1 milliard en 2010, va passer à 1,6 milliard en 2030 et 3 milliards en 2065, composée à 30 % de 15-24 ans. La population urbaine va passer de 41 % à 63 % du total à l’horizon 2050. L’espérance de vie passera de 58 ans en 2010 à 72 ans en 2065. Il s’agit là, d’un changement majeur qui va bouleverser nos sociétés ; mais le fameux dividende démographique qui va en résulter, représentera un potentiel colossal de croissance économique et donc de développement, à condition d’être bien anticipé, accompagné et géré, prévient Mabingué Ngom, le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour les 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Aussi, l’Afrique s’est-elle fixée en 2015, un cap stratégique de transformation du continent à long terme : l’Agenda 2063: « L’AFRIQUE QUE NOUS VOULONS d’ici à 2063 » ; un cadre qui vise à faire du 21ème siècle, le siècle de l’Afrique. L’objectif affiché : une « Afrique intégrée, prospère et pacifique, menée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène internationale. »

Deux échéances majeures pour une Afrique qui continue d’être marquée encore par des conflits multiples notamment le terrorisme, les crises politiques, frontalières, les conflits religieux.

Une Afrique divisée avec de micro Etats mal gouvernés, jaloux de leur souveraineté, sans voix dans les grands débats géopolitiques. Une Afrique où le taux de pauvreté reste toujours élevé. Dans un récent rapport, la Banque Mondiale estime que 30% de la population d'Afrique subsaharienne vivront encore dans l'extrême pauvreté en 2030, ce qui porterait le taux mondial d'extrême pauvreté à près de 7 % en 2030, soit plus du double de l'objectif de 3 % fixé par le Groupe de la Banque ».

A présent que l’Afrique est en pleine transition démographique, le défi du continent est de pouvoir tirer de sa population en constante croissance, le dividende démographique de qualité qui pourra non seulement se traduire par une croissance économique remarquable mais aussi par une présence africaine sur la scène internationale en tant qu’acteur majeure.
Ce qui nécessairement passe par une politique volontariste en matière d’éducation et de formation devant permettre aux jeunes et jeunes adultes de s’assumer: UNE EDUCATION DE DEVELOPPEMENT.

Il s’agira dès lors pour les pays, de «Réorienter les systèmes d'éducation et de formation en Afrique » afin de «créer» UN CITOYEN NOUVEAU qui sera un agent de changement efficace pour le développement durable du continent.» Extrait CESA 16-25/CUA. En effet, deux principes caractérisent la plupart des tentatives de définition d’une éducation de qualité. Le premier identifie le développement des compétences académiques (ou compétences cognitives) des apprenants : le développement des compétences intellectuelles, techniques, professionnelles et même numériques.

Principe autour duquel s’articulent la plupart des systèmes d’éducation et de formation en Afrique, qui banalisent à la limite, le second, pourtant tout aussi fondamental, le développement des compétences non académiques (ou compétences non cognitives) : les compétences socio-émotionnelles, qui mettent l’accent sur le rôle de l’éducation dans la construction des caractères comme la conscience de soi, la confiance en soi, l’autorégulation, la responsabilité, la motivation, l’empathie, les compétences sociales chez l’individu. Et pourtant, ces deux indicateurs sont indissociables au regard de la fonction sociale d’une éducation efficace à savoir : instruire, former et forger les caractères de l’apprenant.

Les systèmes d’éducation et de formation ne doivent donc pas arbitrer entre compétences cognitives et compétences non cognitives, car elles se renforcent mutuellement. Une politique de l’éducation étant l’émanation d’une vision de développement, il revient aux décideurs politiques, aux gouvernants de se réapproprier la vision « L’AFRIQUE QUE NOUS VOULONS d’ici à 2063 », vision qui déterminera de nouveaux objectifs pour les systèmes éducatifs avec en ligne de mire la capitalisation d’un dividende démographique de qualité à l’horizon 2050.

L’atteinte de ces objectifs déterminera les curricula, l’approche pédagogique, le temps scolaire, la formation des enseignants et encadreurs, etc. Par le présent projet de Plaidoyer, il s’agit d’alerter les décideurs sur la nécessité et l’urgence de repenser nos politiques de l’éducation, et donc nos systèmes éducatifs en faveur d’une éducation réellement au service du Développement du Continent, UNE EDUCATION DE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE ; afin que, comme l’Europe au 18ème siècle a su se saisir de sa transition démographique pour se développer ou comme la Corée du sud qui s’est hissée en quelques décennies au rang des pays émergents puis des pays développés, l’Afrique aussi puisse s’appuyer sur sa dividende démographique pour la réalisation de sa vision.

OBJECTIF GENERAL

Susciter d’ici 2028 la réorientation des systèmes éducatifs dans les pays africains, en faveur d’une EDUCATION de DEVELOPPEMENT du CONTINENT, ayant pour fondement non plus seulement le développement des compétences intellectuelles, techniques, professionnelles, même numériques, mais aussi et surtout, le développement des compétences socio – émotionnelles, l’affirmation de l’identité africaine face aux valeurs « universelles », la restauration de l’histoire de l’Afrique, la restauration du modèle africain de pensée et la promotion des attitudes d’une citoyenneté mondiale responsable.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Mettre en place un dispositif opérationnel de plaidoyer à mener à l’endroit des décideurs, de l’élite, et des leaders d’opinion. - OS2 : Mettre en œuvre la stratégie de plaidoyer à l’endroit des décideurs, de l’élite, et des leaders d’opinion de l’Afrique pour la réorientation des politiques de l’éducation et donc des systèmes éducatifs

DESCRIPTIF ET STRATEGIE

Le Projet « AFRIC - EDUCATION CHALLENGE » s’articule autour de deux activités phares notamment :

• La grande pétition « Tous ensemble pour une éducation de développement de l’Afrique », pour laquelle, il sera menée une série d’actions de communication d’envergure, notamment - des rencontres tant présentielles qu’en ligne – la communication sur les réseaux sociaux - des sorties médiatiques, en vue de la mobilisation de l’expression populaire des africains en faveur d’une éducation véritablement au service du développement du continent.

• L’organisation du symposium international de définition de la stratégie de l’éducation de développement de l’Afrique telle que décrite en objectif général.

Il s’agira donc dans la mise en œuvre du plaidoyer de largement diffuser la stratégie de l’éducation de développement de l’Afrique ainsi définie, de donner de la visibilité, de renforcer sa crédibilité afin de susciter une prise de conscience et son appropriation par les Etats. Pour ce faire, nous entrepris de sensibiliser, de susciter, de créer, d’organiser et d’animer une grande Coalition Mondiale pour une Education de Développement de l’Afrique (CMEDA) ; une plateforme de collaboration et d'échanges visant à ensemble inciter les gouvernants africains et autres parties prenantes à la réorientation des politiques éducatives en faveur de l’éducation de développement du continent. En somme, le Projet « AFRIC- EDUCATION CHALLENGE » a vocation à créer et dynamiser un écosystème africain et international favorable à la réorientation des systèmes d’éducation et de formation en Afrique pour une éducation véritablement de développement.

LA CIBLE

Gouvernants, élites et leaders d’opinion africains constituent la cible du plaidoyer. Toutefois pour cette phase pilote du projet, les activités se concentreront dans onze (11) Etats de l’Afrique dont six (06) de la région de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Togo), quatre (4) de la région de l’Afrique centrale et de l’Est (Cameroun, Centrafrique, Guinée Equatoriale, Tchad) un (1) de la région de l’Afrique de l’Australe (Madagascar).

RESULTATS ATTENDUS
- 10 000 signatures de la pétition enregistrées de plusieurs pays africains et de la diaspora.
- La stratégie de l’éducation de développement de l'Afrique est définie
- Les capacités des acteurs de mise en œuvre du projet sont renforcées pour un plaidoyer efficace
- Les décideurs politiques, l’élite et leaders d’opinion des pays pilotes du projet ont compris et accepté favorablement la stratégie de l’éducation de développement de l'Afrique
- L’Observatoire de l’Education de Développement de l’Afrique (OEDA) est mis en place et a une meilleure connaissance de ses rôles et responsabilités

FINANCEMENT
Le financement du Projet « AFRIC - EDUCATION CHALLENGE », est ouvert à tout partenaire physique ou morale, classique ou non ; cependant, il est un devoir, voire une exigence pour les africains d’être au premier rang. Il serait illusoire de se lancer d’emblée dans la recherche de financement extérieur, en comptant sur des partenaires techniques et financiers qui généralement, ont leur agenda qui ne n’intègre pas forcément ce type d’éducation qu’il nous faut. Au regard de cette réalité, nos dirigeants politiques, nos entreprises, nos fondations, nos ONGs, nos mécènes …doivent prendre toute la mesure de la nécessité de doter le continent de CITOYENS DE TYPE NOUVEAU par une éducation de développement du continent, et de s’y résolument engager. L’Afrique nous y appelle. L’histoire retiendra.

DUREE
Le Projet « AFRIC- EDUCATION CHALLENGE », s’étale sur la période de 5ans, allant de janvier 2024 à décembre 2028.

Pour financièrement soutenir le projet

Nous contacter

  • Lieu : Cotonou Benin
  • Mail: contact@afric-education-challenge.org
  • Tél.: +229 96 377116
     

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